お疲れさま
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Ritsu Tainaka (CV : Mikarin*) – Fukkireta
Ceux qui suivent vite-fait mes aventures “Sebastienjarriennes” se souviennent peut-être que j’avais postulé pour deux conventions le même jour, le 21 mars.
Et donc bah comme la dernière fois, résumé ultra-rapide principalement en chiffres.
Finalement en bon procrastinateur que je suis, et suite à des événements dont vous avez surement entendu parler (l’annihilation totale du japon par la main de dieu punissant ces ped*philes chasseurs de baleine, ou peut-être était-ce l’engloutissement d’une ville de la côte par les flots suite à un tremblement de terre, je sais plus), j’ai pas fini à temps pour les limites d’impressions et donc c’est avec encore une fois un copy-hon fait-maison que j’ai participé, une v2 de ma release de Sankuri.
Les chiffres ce coup-ci : 12 pages, un manga de 8 pages (mon premier ‘vrai’ manga) + les yonkoma de Sankuri. Prix de vente 200 yens, exemplaires destinés à la vente : 40 (+ 10 extra pour les copains, le staff, la démo, etc).
Et donc sur ces 40 exemplaires j’en ai vendu… bah 40 en fait.
En une heure.
Donc sur les 3 heures qui restaient de la convention, je suis allé en imprimer 25 de plus au convini le plus proche. Puis je me suis dit pourquoi ne pas aller vite-fait à l’autre convention que j’étais censé faire le même jour ?
Malheureusement, située à Kamata au sud de Tokyo, j’ai pu constater à quel point les problèmes avec l’énergie et les centrales ont bien affecté les transports, vu qu’il n’y avait pas un chat et que beaucoup de cercles étaient absents. Néanmoins vu que j’avais fait le déplacement j’y suis resté un peu, et au bout d’un petit moment quand même ça commençait à venir à mon stand.
Bref, 11 exemplaires vendu malgré la crise, puis je suis retourné à la 1ère conv’ où malheureusement j’ai pas pu arriver avant la fin.
Quoi qu’il en soit, j’ai vendu assez de mes junks merdiques pour rembourser largement les frais d’impressions plus une partie de mon inscription à l’une des conventions. Le reste des frais, disons que c’est pas cher payé comparé à l’opportunité de faire connaitre un peu mon cercle, avoir des gens se marrer (dans le bon sens) en feuilletant mon torche-cul, et à copiner avec d’autres cercles. Sans parler justement que sur la dizaine de doujins que j’ai ramené j’en ai payé que deux, profitant de mon statut de cercle et de mes affinités avec certains pour obtenir les bouquins que je voulais gratos, ou en tout cas au prix que m’a couté l’impression de mon propre bouquin.
J’avoue, si j’étais resté tranquillement à la première convention, je me demande combien j’en aurai vendu… surement pas 160 (40 par heure), mais peut-être entre 60 et 80 pourquoi pas. Mais bon j’ai fait pas mal de rencontres marrantes donc c’est aussi bien comme ça. Juste que j’aimerai bien participer encore à une convention, mais cette fois-ci en me tenant tranquille du début à la fin… sauf que y’aura pas de prochaine fois, vu que c’était ma dernière convention au japon.
Fin du visa pour dans trois semaines, retour au pays de Marine imminent.
J’ai reçu un appel pour du taf hier. “Combien de temps il reste sur votre visa ?” “3 semaines, mais j’aimerai faire une demande de visa de travail” “Désolé ça va pas être possible.”
Achevez-moi.
:beer:
Bon bah ca fait plaisir, malgré le katakurisumu, t’as l’air de t’en sortir.
J’sais plus si je t’avais posé la question. Ca arrive de lacher des dédicaces dans les conv jap ? ou au moins une signature ? ou c’est pas trop le genre ?
Sinon, bah dis-toi que les conv, c’est partie remise. Depuis la France, tu pourras toujours te préparer un nouveau copy-hon et tu partiras en mode touriste pour te refaire quelques ventes.
Au fait, ton impression sur la raison de ton sold out, l’intérêt et la qualité du contenu ? Ton statut de gaijin ? si tu avais été japonais, t’en aurais vendu autant ?