Alors que je vais entamer mon 8ème mois sans internet, il semblerait que la roue se mette finalement très légèrement à tourner pour moi.

En effet, mes visites à l’ANPE se seront révélées pas si vaine que ça, puisque j’ai reçu récemment une réponse pour un CV que j’avais envoyé à l’arrache (c-a-d sans lettre de motivation) y’a 2 mois pour bosser dans une supérette.

Après un rapide entretien j’ai donc commencé à bosser samedi dernier, où je me suis tapé 11h pour mon 1er jour…

En fait ce qu’il faut savoir, c’est que le “monde des supérettes” est un cercle fermé où il y a pas mal de postes mais les décrocher s’avère être mission impossible sans avoir des contacts dans le “milieu” (ça fait vraiment “pègre” mais c’est à moitié ça), où bien avec un peu de “chance” comme pour moi.

Je mets chance entre guillemets car on peut pas trop considérer que de bosser dans une supérette soit une super chance mais bon… ça dépanne pour l’instant.

Donc oui je disais un milieu où y’a besoin de monde mais qui ne recrute pas, ce qui fait que la boutique tourne constamment en sous-effectif. Le gérant (qui possède toujours 2 ou 3 supérettes) préfère déplacer ses employés d’un magasin à l’autre selon le besoin, dans le but de faire tourner plusieurs magasins avec le moins de personnel possible… mouais, en fait rien de bien différent par rapport aux grandes enseignes de la distribution quand on y reflechit.

La seule différence c’est qu’on se retrouve vraiment à tout faire, le gérant se retrouve vigile la plupart du temps, et moi entre 2 remplissages de rayon je me retrouve même dans le rôle de la caissière pas aimable, quand c’est pas pour faire le ménage à la fermeture.

Toujours dans le soin d’économiser sur la masse salariale, je me suis vite vu attribué un planning de 30 heures, ce qui explique le fait que je suis là à écrire un post rapide avant d’aller au taf.

Maintenant le plus dure reste à faire : tenir assez longtemps pour toucher les assedic (vous comprendrez que j’aspire pas vraiment à faire carrière là-dedans) tout en mettant de l’argent pour le permis auto (ou direct le japon, pourquoi pas continuer à rêver), mais surtout trouver un endroit où crécher le plus rapidement possible, car s’il y a bien un truc qui me manque aujourd’hui dans ma life, et bien c’est ma no-life.

Ouais, aussi triste que ça puisse être de l’avouer, ce qui me manque le plus en ce moment c’est un “antre”, une piaule avec connection internet, les fansubs, les scanlations… tout ce qui faisait ma “otaku way of life” d’antant…

Voilà j’arrive au bout de mon heure…

:beer:

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